En quelques mots
Nom : Frost
Prénom : Glen
Âge/Année : 17 ans / 7ème année
Maison : Poufsouffle
Poste particulier : Préfet-en-chef
Physique : Glen est relativement ordinaire physiquement. Sa taille avoisine le mètre quatre vingt et des poussières. Pas très musclé et quelque peu gringalet, il faut dire que le sport n'a jamais été sa tasse de thé. Enfin chacun son truc, hein ? Il y a des gens qui parviennent à consacrer leur vie à un jeu dont le but consiste à passer une jolie baballe rouge dans un anneau. Lui pas. Donc, on peut dire qu'il se fatigue extrêmement vite. Ainsi, dès que le pauvre enfant fournit le moindre effort physique (comme monter les escaliers par exemple... et on ne parle pas d'escaliers très longs, mais plutôt de l'escalier d'une petite maisonnette à un étage), ses joues se teintent d'une vive couleur écarlate. Et cela combiné à sa peau déjà si pâle qu'elle en est presque diaphane, lui donne un air particulièrement enfantin. Coincé entre l'âge adolescent et l'âge adulte, il garde encore un côté chérubin dans son visage un peu plus anguleux chaque année. Ses yeux sont d'un bleu profond qui lui donne toujours l'air d'avoir une arrière pensée (ce qui est généralement le cas). Ou du moins, ils étaient bleus. Depuis le bizarre incident où il s'est très lamentablement essayé à la coiffure (pour précision, le sort qu'auraient du recevoir ses cheveux s'est très pitoyablement jeté droit dans son oeil droit), son oeil s'est coloré d'une teinte rouge, ce qui rend quelque peu difficile sa vue. Cette dissymétrie donne un côté torve à son regard lorsqu'il fixe une personne un peu trop longtemps. Enfin regard torve ou pas, ça ne change pas grand chose à l'impression qu'il donne aux gens avec ses grands airs de gentil Poufsouffle. A quelques détails près, il a tout l'air de l'élève modèle. Hors de Poudlard, c'est une autre chose. En plein dans sa phase hippie et baba cool côté vestimentaire, son apparence laisse quelque peu à désirer entre les chemises à fleurs et les pantalons à pattes d'eff. Enfin bon, tout ça c'est les années soixante dix, donc Glen est on ne peut plus à la mode. Et même tellement que ça fait mal aux yeux.
En plus de lignes
Caractère : Le moins qu'on puisse dire c'est que Glen prend ses responsabilités très à cœur. Et même un peu trop. D'ailleurs, s'il pouvait les prendre un peu moins à cœur, le monde ne s'en porterait que mieux. Il est zélé, aime faire du zèle et assume entièrement, aussi insupportable soit-il. Ne jamais faire les choses à moitié. Ou alors, vous les faites à moitié et vous laissez (obligez) quelqu'un d'autre à les finir à votre place. Mais si avez songé ne serait-ce qu'un instant qu'il remplit parfaitement les conditions requises pour être un préfet-en-chef exemplaire, alors vous vous trompez sur toute la ligne. La direction s'en mord encore les doigts de l'avoir choisi. Si Glen possède les résultats scolaires qu'exige le poste, on peut dire que sa façon de penser et ses actions sont particulièrement néfastes à l'ensemble de l'école. Maintenant qu'il a réussi à mettre un pied dans le fonctionnement de Poudlard, il n'en fait absolument qu'à sa tête. Les élèves sont perplexes, les préfets veulent le pendre par les pieds et les professeurs veulent le pendre tout court. En tant que bon Poufsouffle, il met toujours du cœur à l'ouvrage. Mais quel ouvrage ? Parce que le sien est intitulé 'Chaos'. Il ne se pointe jamais aux réunions et quand il y vient c'est pour proposer des événementiels dont l'inutilité et l'absence de logique ne sont pas à remettre en cause. Il ne suit aucune norme mais seulement sa norme à lui, en clair, il ne fait jamais rien de ce qu'on attend de lui et en plus il a le culot de réprimander les gens et d'en avoir le droit. C'est à se demander s'il ne prend pas un malin plaisir à faire sortir de leurs gonds les gens. Hypothèse en réalité tout à fait pertinente. Quand on en vient à lui hurler dessus (ce qui ma foi est extrêmement courant) et à lui déballer toute l'étendue de sa bêtise, il ne trouve rien de mieux à faire que d'afficher un sourire gentil (mais quelque peu narquois) particulièrement irritant qui n'a d'autre signification que "Et alors ? Tu vas faire quoi ? Me coller ? Ha. Moi je peux !". Autant dire qu'il est le roi dans le domaine de faire la sourde oreille. Les gens, il les écoute, mais c'est pour mieux les ignorer. Alors si ce n'était pas pour ses résultats raisonnablement corrects (en tout cas, assez pour être préfet-en-chef, alors ça veut dire ce que ça veut dire) et Dumbledore (qui avait toujours été un peu bizarre, mais ça c'était pas nouveau), il ne serait jamais mais jamais devenu préfet-en-chef.
Dans son comportement social, on ne saurait trop dire s'il est d'une nature amicale ou tout simplement perfide. Des amis il en a. Certes. Rejeté social, il ne l'est pas. S'il y a des gens qui ne le supportent pas, c'est surtout l'ensemble des préfets et des professeurs. Autant dire que le reste des élèves n'en a strictement rien à faire de ce qu'il peut bien faire quant à ses devoirs de préfet. Tant qu'c'est pas à eux qu'il commence à leur taper sur le système. Ouais, on peut dire qu'il est relativement apprécié en dehors de tout corps disciplinaire. De l'extérieur, ses petites excentricités, soit on les ignore soit les trouve vaguement divertissantes mais tant qu'on a pas à y être confronté directement, tout va bien dans le meilleur des mondes. Et tout le monde s'en fout.
Quelque peu excentrique sur les bords. Mais qui ne l'est pas de toute façon ? Chacun a ses petites manies. Lui par exemple, il se marre comme un malade en lisant les blagues pourries de Caram'bar (écrit avec une apostrophe jusqu'en 1977 si vous vous posez la question... au pire, vous dormirez un peu moins bête ce soir). Mais pas juste un petit rire et on passe à autre chose. Il est bien capable de se bidonner pendant une heure d'affilée sur une petite chose qui l'aura amusé au cours de la journée. Glen a un humour particulier. Entre autres. Mais si on devait lister toutes ses petites manies on en avait pas fini avant un bout de temps.
Il prend toujours les choses avec un grand calme pour analyser une situation. Jamais une parole irréfléchie de sa part. Ou plutôt jamais une parole sans une arrière-pensée. Le mettre hors de lui relève de l'ordre de l'impossible.
Face à son entourage, il est plus ou moins fort sympathique. A sa façon. Glen, c'est un philanthrope. A sa façon. Enfin, c'est ce qu'on essaye de se dire. S'il a des amis, c'est pas pour des prunes, m'enfin... quand il vous regarde avec un grand sourire angélique tout en crachant son venin, ça donne des envies de meurtres. Sa façon d'exprimer son affection, on pourrait volontiers s'en passer. Parfois, sa langue de vipère ne rend vraiment aucune justice à son visage angélique. Sa manie de glisser des remarques perfides plus ou moins subtiles avec un visage qui exprime l'opposé de la réelle signification de ses mots rend difficile la confrontation directe parce que personne ne peut jamais affirmer avec certitude s'il est en train de vous insulter ou non.
Mais globalement, c'est un brave petit tout à fait charmant qui travaille très dur.
Histoire : Glen naquit en Angleterre dans une famille de moldus. Quelque part, près de la ville de Winchester si on se veut plus précis. (Mais qui se soucie des détails géographiques ?) Le jeune Frost grandit en banlieue dans un quartier plus ou moins tranquille et ordinaire (si ce n'était pour son voisin taxidermiste et suspecté de plusieurs meurtres) au beau milieu de sa famille composée de ses parents, de sa sœur et son frère aînés. Étant le benjamin de la famille et enfant tardif qui plus est, il fut élevé comme un petit prince. Pourri gâté et chéri. Mini Frost comprit rapidement qu'il n'y avait alors personne pour le contredire en ce monde ou bien qu'ignorer ce type de personnes était l'un de ses devoirs les plus fondamentaux. Déjà petit, il n'en faisait qu'à sa tête. Piquait des colères monstrueuses et redevenait un angelot la seconde d'après. Ses instituteurs n'avaient aucune emprise sur lui et ses parents le chérissaient comme la prunelle de leurs yeux. Petit Glen n'avait pourtant pas grand chose d'un enfant turbulent. Non, il avait toujours été relativement calme. Il avait juste tôt fait d'apprendre à se servir de tous les moyens (et les gens) mis à sa disposition pour combler ses désirs et effectuer ses basses besognes. Il était enfant à savoir se faire apprécier des autres à l'école primaire. C'était après tout la première marche fondamentale pour manipuler les gens sans qu'ils ne s'en rendent compte. Nan, il n'était pas (spécialement) de ces gens manipulateurs et fourbes. Mais si cela était nécessaire pour combler ses objectifs, alors il n'en voyait strictement pas le problème. Si ses objectifs ne voulaient pas à mal et qu'ils étaient relativement nobles (...relativement tordus), alors ce n'était pas l'éthique qui allait l'empêcher de dormir. La fin justifie les moyens. Sa devise depuis qu'il avait été assez intelligent pour la comprendre. Petit, il était du genre assez futé. Ses résultats étaient plutôt exemplaires (ou alors, les gosses de son école étaient franchement stupides). D'où la difficulté des instituteurs de le faire virer pour comportement nocif à la communauté. Il avait déjà cette capacité de se faire aimer des uns et se faire détester des autres, à savoir toute forme d'autorité, tout en se rendant indispensable auprès d'eux. Et cette forme de perfidie là, son frère (dont le nom nous importe carrément pas) ne l'appréciait que très moyennement. D'où les courantes tensions chez les Frost dès que le frangin bruyant au sale tempérament et irréfléchi se retrouvait en présence de son benjamin, exact opposé de son caractère. Et si ce n'était pas pour leur différence d'âge, la maisonnée des Frost n'aurait jamais connu la paix. Les aînés Frost eurent tôt fait de quitter la maison pour se lancer dans le monde adulte à peine Glen avait-il atteint l'âge de huit ans. Pour combler sa soudaine solitude (pas que cela l'eusse un jour dérangé), Mr et Mrs Frost lui firent présent d'un jeune lapin blanc. Lapin qui allait au fil des années devenir gros, inintéressant, et extrêmement vagabond. Lapin qui plus tard, ne se déciderait toujours pas à clamser bien que son temps se soit déjà écoulé depuis bien des années. Glen n'avait jamais été du genre à s'attacher ni aux choses, ni aux animaux, ni même aux personnes. Mais la détérioration de ses possessions à lui, de ce qui lui appartenait, l'irritait au plus haut point. Aussi eut-il toujours pris soin (plus ou moins) de la bestiole (sans doute avec l'objectif de l'engraisser pour un jour la faire rôtir...). Si ses relations avec les autres étaient parfois houleuses, ses relations avec les êtres non dotés de parole semblaient meilleures.
La découverte de ses pouvoirs fut progressive et pas forcément très inaperçue. Mais les Frost étant des gens (plus ou moins) rationnels, on avait plutôt tendance à croire en de bizarres coïncidences. Le troupeau de moutons qui avait été découvert dans le jardin des Frost ? Les moutons, c'est bête, ça s'égare vite. Tous les tournesols qui avaient poussé à la place des salades, du jour au lendemain ? Bah... quelqu'un avait sans doute échangé les graines et avaient abusé d'engrais... Aussi fut-on très sceptiques quand la lettre de Poudlard arriva. Mais une vingtaine de courriers similaires plus tard, deux gars en costard cravates (Suit up !) débarquant par la fenêtre, et on envoya le benjamin des Frost à l'assaut des dragons par cette grande locomotive rouge.
A Poudlard, Glen fut envoyé à Poufsouffle. Après tout, il se considérait comme un honnête travailleur ! Même si ses actions n'étaient pas au goût de tous, il y mettait du sien. Et il était honnête. Mentir c'est mal ! (Mais dissimuler la vérité, c'est autre chose). Loyal ? Bien sûr que oui. Mais loyal envers qui et quoi, c'était encore autre chose. Oui, il avait donc tout d'un Poufsouffle. En théorie. Mais passons. Lors de sa première année à Poudlard, il s'adapta relativement vite. Poudlard, après tout, c'était un endroit convivial et blahblah, on ne pouvait que s'y sentir chez soi. Il passa ainsi une scolarité agréable à Poudlard, s'inscrivant au fil des années dans un cercle d'amis aussi inutile que nécessaire, convention sociale oblige.
Jusqu'à sa cinquième année, Glen se fit assez peu remarqué. Dirons-nous. C'est lorsqu'il mit enfin son premier pied dans la salle des préfets, qu'on se rendit compte qu'il aurait dû être strictement interdit de lui confier quoi que ce soit. Donnez-lui l'organisation de la décoration de Noël et on se retrouvait avec des chorales de Noël composées de trolls. Glen n'avait jamais été un préfet idéal. Il avait sa propre conception de ce que devait être l'organisation de chaque évènement. Et une chorale de Noël ne pouvait décemment pas se faire sans trolls.
Septième année, et c'est contre toute attente qu'il fut nommé préfet-en-chef. Et sa nomination n'avait certainement pas été appuyée par le corps professoral et encore moins par ses confrères préfets. Si les résultats scolaires étaient là, la mentalité n'y était vraiment pas. Dernière année à Poudlard et à la tête de tout le système de préfet : encore une année qui s'annonçait terrible pour tous les préfets, qui cette fois-ci, n'aurait pas le mot à dire sur tous ses excès.
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