Pipi Room Time [Severus & Peter]

Messages : 36 Date d'inscription : 09/07/2009

{Bon... j'espère que vous serez plus inspirées que moi... écrire un sujet ici est aussi inspirant que de regarder une mouche se cogner quarante sept fois de suite contre une fenêtre...}

Il y avait une heure pour manger, pour dormir, pour aller en cours (ou ne pas aller en cours), pour ne pas écouter en cours, pour jouer au Quidditch (mais ça c'était juste dans la tête de James), pour se brosser les dents, pour noyer des chats dans le lac... et donc, en toute logique, il y avait aussi une heure pour aller au Pipi Room. Suivant son emploi du temps (imaginaire) à la lettre près, James s'engouffra donc, en ce matin de novembre (pour vaguement situer la scène) plutôt glacial, dans les toilettes du cinquième étage, en compagnie de Peter et... juste Peter en fait. Parce que les autres... ben les autres, ils étaient occupés à d'autres trucs vachement plus importants que le Pipi Room Time. Exactement. Bref... Et puis, aux dernières nouvelles, James c'était pas une fille. Aussi n'éprouvait-il pas ce besoin désuet de se ramener aux toilettes, accompagné d'une armada de gens pour bloquer toute l'entrée du lieu de commodité. James marcha avec précaution sur le carrelage totalement trempé, peut-être "inondé" aurait été plus juste pour le décrire. Sans doute une bataille d'eau qui était passé par là... (de toute évidence, il n'y était pour rien). En plus, c'était débile de faire une bataille d'eau en fin d'automne. Et il n'était absolument pas personne à faire des trucs stupides. Entre tous ces cours qu'il n'avait pas eu le scrupule (hum) de sécher (et puis c'était drôle la métamorphose d'abord... McGonagall était super susceptible), il avait enfin trouvé le temps de se faufiler jusqu'ici (à défaut d'aller en cours d'histoire... pour sa défense, les cours d'histoire étaient déjà assommants mais alors s'ils étaient en commun avec les Serdaigles...). Et puis réflexion faite, trop de sériosité allait finir par le tuer.

[Un moment d'intimité plus tard]

Le bruit de l'eau coulant du robinet couvrit le silence lourd des toilettes, seulement entrecoupé par les cuicui des zoziaux au dehors. Déjà, parce que les toilettes c'était pas l'endroit idéal pour taper la causette, la vieille odeur de javel et de détergent poussant toute personne saine d'esprit à évacuer rapidement les lieux. Cela dit, James n'était point personne à se formaliser de quelques règles de vie, il tenta d'entamer la conversation avec Peter, tandis que celui-là même n'avait pas encore quitté sa cabine.

- J'ai faim.

Aucune réponse.

- On va aux cuisines après ?

Toujours aucune réponse.

- Peter ? ~~Tu fais tes gros besoins ?~~

Grand silence. A croire qu'il espérait vraiment que Peter lui réponde. Quelle genre de personnes en dérangeait une autre dans ce genre de moment et ce genre d'endroits ? James Potter de toute évidence. De nature impatiente, c'était tout juste s'il se retenait de donner un bon coup de pied dans la porte ou de démolir l'urinoir le plus proche. Et pourtant, ils n'étaient là que depuis exactement trois minutes et quarante sept secondes... alors, c'est dire si le silence l'insupportait. Au moins, dans les toilettes de Mimi Geignarde, il y avait Mimi Geignarde pour taper la discute ! Elle était marrante. A sa façon... Mais le problème avec les toilettes de Mimi Geignarde, c'est qu'il y avait Mimi Geignarde (et puis accessoirement, c'était les toilettes des filles).

Et sept secondes plus tard, alors qu'il était au bord de la crise de nerfs parce que Peter avait décidé de le snober royalement, la porte des toilettes grinça désagréablement. Genre effet super dramatique : la porte qui s'ouvre très lentement, sur bruit de fond de pas qui résonnent dans le silence mortifiant, et puis effet de lumière... James posa alors son regard sur une personne totalement indésirable ou bien qui saurait lui faire passer le temps, au choix.

Messages : 5 Date d'inscription : 09/07/2009

Matinée d’automne, un froid glacial dans les dongeons.
Severus se demandait ce qu’il allait bien pouvoir faire.Avec le froid qu’il faisait dehors, tous les crétins étaient à l’intérieur et la bibliothèque , son lieu de prédilection pour se dérober à la vue de ces chers maraudeurs avait été assaillie par une bande de filles hystériques et de garçons qui réfléchissaient d’avantage avec leurs basses parties [je pense que tout le monde aura saisi la métaphore] que leur cerveau. Severus soupira.
Que faire, je sais que Lily est occupée, un truc de préfet je crois, Lucius est sans doute en train de traîner près de la salle commune des Serdaigles dans l’espoir de coincer cette fille, comment s’appelle-t-elle déjà ? Narissa,non, Narcissa voilà, jolie petite blonde

Le jeune Serpy s’engouffra dans le couloir qui menait à certaines salles de classe et aux toilettes[strange !]. Il faisait un froid de canard et Merlin, il n’allait pas dire non à un tour aux toilettes. En plus, il avait tout à y gagner, un endroit calme sans personne pour assouvir l’un de ses besoins les plus pressants, peut-être pourrait-il passer un peu de temps pour améliorer son dernier sort. O qu’il avait hâte de le tester sur …hum…James Potter pourquoi pas ? Une victime toute désignée.

Un large sourire illumina son visage [si si, il sait le faire ].Il poussa la porte et de suite ses sens furent en alerte.

« -Peter ? »

Il aurait reconnu cette voie n’importe où et à chaque, elle lui faisait le même effet [c’est pas ce que vous croyez]. Son sourire s’effaça de suite [ allez hop on gomme le sourire magique], il mit la main sur sa baguette et jeta un regard haineux à Potty. Il devait se méfier, les Maraudeurs de la mauvaise heure [je sais ! mais bon pas trop d’inspiration] se déplaçait souvent en troupeau et Severus ne doutait pas que même pour se soulager, Potter avait besoin que Black lui tienne la main et le félicite pour ses performances. Pathétique. Enfin s’il voulait s’en sortir intact, il allait devoir se préparer. A quatre contre un, il ne pouvait pas avoir l’avantage. Potter seul à la rigueur !!

- Potter, où est le reste du troupeau ? Etrange, tu as réussi à faire tenir l’énorme tête de Black dans un si petit espace.Ca tient du miracle.

Severus, attendit la suite, la main sur sa baguette prête à dégainer si la situation tournait mal.

Messages : 48 Date d'inscription : 09/07/2009 Age : 33

Èlégant. Très élégant, vraiment... Mais ça lui prenait souvent, à James, là, de commencer à se taper la discut pendant que lui tentait de satisfaire ses besoins naturels? Oui. ça lui prenait souvent. C'était pas la première fois. Bref, puisque ça n'intéresserait personne (et moi en dernier), je passerais sur les détails simili-trash de ce qui a pu se passer dans cette cabine depuis que Peter y est entré. Bah oui, vous en aviez peut-être douté, mais Peter est un être humain, donc bon... Bref, oublions. Pendant que Peter s'occupait de ses petites affaires, voilà donc que James lui racontait sa vie (ouais bon, pas en détail, de toute manière, qui ça intéresse?). Bien sûr qu'il avait envie d'aller aux cuisines. Peut-être pas parce qu'il avait faim, mais parce que c'est sacré de manger, donc chaque possibilité d'aller aux cuisines devait être perçue comme une opportunité quasi divine (ouais ouais, il pouvait aller loin dans ce genre de raisonnement, la bouffe c'est la bouffe, quoi!). Mais quoi, c'était pas le moment pour poser des questions de ce genre. Ouais bon, la bouffe n'attend pas l'heure ni le moment, mais James pourrait attendre que Peter soit sorti au moins. Pour simple réponse, Peter poussa un faible grognement que James n'avait même pas dû entendre tant il était discret. Mais quel impatient celui-là! C'est à peine pas s'il commençait à tambouriner à la porte de sa cabine tel un bourrin. Ce qu'il ne fit pas. Parce que bon, ça se fait pas. Et puis c'est James. Il a quand même un minimum de classe. Parfois.

Peter n'était donc toujours pas résolu à répondre à Cornedrue, et pas encore à sortir. Parce qu'il avait pas fini d'ailleurs. Tout comme James, il entendit la porte des toilettes s'ouvrir, mais contrairement à ce dernier, il était évidemment incapable de savoir qui se cachait derrière. Il voyait pas à travers les murs. C'est triste. Très triste. Soit. En entendant cette porte qui s'ouvrait, Peter pria intérieurement pour que James la ferme gentillement du moins jusqu'à ce que lui-même soit enfin sorti des toilettes (d'ailleurs il devrait se grouiller, c'est vrai qu'il en mettait du temps, là). Il sembla pourtant qu'on ne répondit pas à ses prières (sans doute parce que ça avait un côté vaguement blasphématoire de prier dans l'état où il se trouvait)... Quoi que... À moins que la voix de James ait mué d'une façon extrêmement bizarroïde en l'espace de quelques secondes... mais vraiment bizarroïde, quoi, ce n'était pas lui qui venait de prendre la parole. En fait, cette voix au ton louche où semblait transparaître un trop plein d'huile dans les cheveux ressemblait davantage à celle de Servilus. Et étant donné ce qu'il était en train de dire, le doute était difficilement permis.

Du coup, Peter hésitait à sortir. Il ne craignait pas particulièrement de percuter quelqu'un au passage, mais il n'était jamais très à l'aise au milieu des joutes oratoires. Ce ne serait certainement pas lui qui saurait trouver la réplique de la mort qui tue capable de fermer le clapet du serpentard qui, à n'en pas douter, devait aimer le poulet sans gras et les frites (HS). Il se contentait, en bon spectateur carrément partial, d'applaudir bêtement à tout ce que James (ou Sirius, parce que parfois c'était Sirius) pouvaient dire avec un sourire béat et admiratif sans jamais en placer une. Il avait aucune répartie. On pouvait pas être bon partout (oui bon, certes, en y réfléchissant il n'était pas bon à grand chose... voire à rien. Mais ne disons pas ça. Le pauvre). Sortir ou ne pas sortir des toilettes? Telle était la question. En même temps, s'il ne sortait pas directement des toilettes, ça commencerait à vraiment devenir long, mais si James avait pu répliquer d'abord...

Bon, tant pis. Peter se lança. Très courageusement (enfin euh... à son échelle) il tira la chasse d'eau (bien!) et sortit de sa cabine, pour trouver comme c'était à prévoir Severus et James face à face. Sans doute Peter avait-il arrêté James au moment même où il avait décidé de répliquer, car sa bouche était vaguement entrouverte. Ou peut-être pas. Bref. Comment casser l'ambiance. Fidèle à ses principes, il n'intervint pas. Il se contenta de lancer un regard noir (enfin un truc qui était supposé ressembler à un regard noir) à Servilus avant de se diriger vers les lavabos, mine de rien et de se laver les mains (ouais, un minimum d'hygiène, quoi) en attendant que James sorte sa réplique de la mort qui tue (parce que c'en serait une, forcément).

Messages : 36 Date d'inscription : 09/07/2009

Bref. Pour résumer, Servilus venait de franchir le pas de la porte un grand sourire aux lèvres. Ou du moins, c'est ce que James avait cru voir et il préférait de toute évidence l'avoir seulement imaginé parce que cette vision aurait été horrifique. Un Servilus qui lui souriait dans les chiottes, c'était juste très très flippant. James s'arma de son sourire narquois de circonstance. Un genre d'automatisme qui s'enclenchait dès que Servilus se trouvait dans un périmètre de moins de trois cent mètres. Les regards haineux, les baguettes dégainées, quelques joutes verbales aussi pertinentes qu'elles pouvaient l'être (et à défaut d'avoir un truc intelligent à dire, on en venait aux baguettes). Enfin la routine quoi. Juste de quoi se divertir entre deux lavabos des toilettes. Il ne manqua pas de glisser sa main dans sa poche, à la rencontre de sa baguette.

Servilus lança donc les assauts avant lui. Et quand on y pensait, Sirius n'était pas là. Ni Remus d'ailleurs (m'enfin qu'il soit là ou pas, ça n'aurait pas changé grand chose... il aurait juste senti un regard pas très très approbateur et vachement insistant dans son dos). Et seul contre Servilus (et Peter alors ?), il aurait été totalement inconscient s'il avait lâché du regard un seul instant le Serpentard. C'était comme retirer la laisse d'un chien super féroce. Un chien super féroce aux cheveux (poils ?) très gras. Mais de toute manière qui était-il pour donner des conseils capillaires ? Ce genre de vannes, il les laissait à Sirius. Ça sonnait mieux venant de la part de Sirius. De sa part à lui, c'était quelque peu déplacé... (Mais peu importe... de toute manière, dans les années qui suivraient, nombreux seraient les idiots qui se foutraient trois tonnes de liquide visqueux juste pour avoir des cheveux aussi pas coiffés que les siens... et toc). Quoiqu'il en soit, Sirius ou pas, il restait toujours James Potter, être humain super péteux qui restait génialissime avec ou sans renfort (il a complètement oublié Peter...). Cela dit, il ne mentionna rien sur l'absence de Sirius. On appelait ça entretenir le mystère, exactement (comme ne pas finir ses phrases par exemple). C'était plus drôle de laisser Servilus se demander si Sirius n'allait pas surgir subitement hors d'une cabine.

Et c'était à ce moment-là qu'il se devait de sortir une super réplique de la mort qui tue. Et bien sûr qu'il avait cette super réplique de la mort qui tue en réserve. L'entité supérieurement supérieure qui contrôlait le moindre de ses faits et gestes n'était pas du tout en panne d'inspiration. Parce que James allait vraiment vous sortir la réplique du siècle... Mais fort malheureusement, Peter avait choisi ce moment très précis pour tirer la chasse d'eau et sortir de sa cabine. James en aurait presque oublier qu'il y a cinq secondes encore, il hésitait à défoncer la porte de la cabine. Un court moment de silence très bizarre s'en était suivi durant lequel Peter se lavait les mains, comme si de rien n'était. Moui, l'hygiène c'était important. Enfin c'était juste... hors contexte. Même si techniquement, ils étaient toujours dans les toilettes. D'accord, se chamailler dans les toilettes était sans doute plus déplacé que de se laver les mains dans les toilettes. M'enfin, il ne choisissait pas non plus les endroits où il allait tomber sur Servilus pour entamer leur prochaine guerrette. Et toilettes ou pas, il n'aurait pas décemment pu ignorer Rogue avec un stupide "Bon, puisque nous sommes tous joyeusement dans ce lieu de commodité, ignorons-nous joyeusement et vaquons à nos occupations personnelles !".

- De quelle couleur est ton caleçon aujourd'hui ? reprit-il après ce court moment d'absence.

Ben quoi ? Parce que vous pensiez que le James Potter de sixième année était plus mature que celui de cinquième année ? Bande d'ignares. (Et puis la cinquième année, c'était à peine quelques mois auparavant...). La dernière activité très passionnante découverte par James : découvrir la couleur du caleçon de Servilus. C'était tellement enrichissant au niveau intellectuel. Évidemment, c'était plus drôle, en plein milieu du parc, avec tout un tas de gens (dont l'existence nous est totalement dénuée d'intérêt) pour rire aux éclats (même si la couleur du caleçon de Severus était plus tristement pathétique que drôle). De toute façon, c'était plus l'été et il faisait froid dans le parc (quoique, le problème n'aurait sans doute pas été pour lui). Et l'avantage des toilettes, il n'y avait pas de préfet(e)s pour tenter de stopper l'inéluctable clash entre deux têtes de mules.

Messages : 5 Date d'inscription : 09/07/2009

Non mais vraiment c'est à se demander s'ils acceptaient n'importe qui à Poudlard. Severus ne pouvait que se le demander en voyant Peter sortir des toilettes et lui lancer un regard qui se voulait noir et qui semblait ô combien...pitoyable.Pas d'autre mot pour qualifier les actions du quatrième maraudeur et souvent la cinquième roue du carrosse.
Severus n'avait jamais compris pourquoi Potter et Black s'étaient associés avec pareil type.Lupin, d'accord, il pouvait voire pourquoi (c'est toujours cool d'avoir quelqu'un sur qui comptait pour vous faire vos devoirs de métamorphose et vous tirez d'embarras devant les profs). Mais enfin Peter Pettigrew, c'est sans doute le type le moins aimé del'école après Severus lui-même. Pas de classe, l'intelligence d'un cafard, le courage d'un vermiceau, la grâce d'un hippopotame et un sens de l'humour plus que douteux vu qu'il rie toujours des plaisanteries vaseuses de Black.

Le jeune Serpentard se reconcentra sur sa principale cible et quelle cible! James Potter, l'illustrissime gryffondor, seul dans les toilettes enfin pas si seul que ça vu que Peter était avec lui. Tiens, tiens étrange ça. D'habitude tous les maraudeurs étaient ensemble, Serverus le savait que trop bien et les avait souvent observés pour savoir quelles étaient leurs habitudes et ensuite pouvoir les éviter (appelez ça de l'auto-préservation!).En tout cas là, Potter était tout seul avec le rat dans des toilettes déserts.

Après tout peut-être que Merlin était juste. Il venait de lui donner une occasion parfaite de se venger de James et de ses lèches bottes. Il afficha un sourire narquois. La réponse de Potter, ne l'avait certes pas amusé,mais elle ne l'avait pas réellement atteint. Il avait encore à l'esprit ce moment d'oprobe publique au cours duquel,Potter avait exposé son calçon à tous les élèves présents dans le parc. Le ridicule ne tue pas, encore heureux où il serait mort depuis longtemps. Toutefois aujourd'hui, il avait appris à faire avec et puis il pouvait bien passer outre, ce n'était pas la première fois qu'il avait été ridiculisé et ce ne serait sans doute pas la dernière. Toutefois, aujourd'hui, il allait avoir le dessus, il en était sûr.

-Tss, tss Potter très touchant de se remémorer le passé comme ça.Enfin tourne la page.

Severus attendit un moment avant de reprendre son offensive en tout bon général qui serespecte, on n'envoie au front les meilleurs soldats qu'au dernier moment( superbe métaphore !!)

-Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que la couleur du calçon de ton acolyte t'intéresse beaucoup plus. Si c'est pas mignon, ça, deux petits gryffis tous seuls dans les toilettes et au vue du regard que m'a lancé Pettigrew j'ai du interrompre quelque chose. Est-ce que Black est au courant pour vous deux ou alors vous faites à ça dans son dos ?

La revanche est un plat qui se mange froid. Mais quel délicieux goût ...

Messages : 48 Date d'inscription : 09/07/2009 Age : 33

Bon, déjà, la cinquième roue du carosse, à Servilus elle lui dit prout. Voilà, na!... (L'auteur de ce rp n'a à peine pas senti son instinct de pro-peter soudainement se réveiller à la vue du paragraphe concernant son favori. Parce que le pire dans tout ça, c'est que c'est vrai...). Bon, ça c'était pour la parenthèse sans rapports, puisque de toute manière, Peter n'avait aucune idée de ce qu'avait pu contenir le paragraphe en question. S'il savait lire dans les pensées, ça se saurait. S'il savait faire un truc, de toute manière, le paragraphe en question n'aurait pas lieu d'être. Bref. Peter, qui finissait de se laver les mains (bah ouais, il faut le temps qu'il faut, l'eau, le savon, se sécher les mains, tout ça. Tout un art), écoutait dans un meme temps, et d'une oreille loin d'être distraite la fameuse réplique de la mort qui tue de Jamesie. En fait, c'était pas vraiment un inédit, James avait préféré faire dans le classique, pour l'occasion. Le nombre d'associations entre sevy et la couleur de ses caleçons dont Peter avait déjà entendu parler étaient bien assez nombreuses. Qu'importe, cette remarque le fit sourire, bien que personne ne pû le voir, si ce n'est son reflet dans le miroir au-dessus du lavabo (parce que de toute évidence, il ne se trouvait pas en dessous du lavabo).

Servilus ne perdait pas de temps pour répondre. En même temps, ni l'un ni l'autre ne perdaient jamais de temps quand il s'agissait de se taper verbalement sur la tronche (et même quand ce n'était pas verbalement). Peter trouvait ça amusant de les regarder faire, tous les deux, c'était comme regarder un match de boxe ou de ping pong (mais le ping pong c'est nettement plus chiant, je vous l'accorde) en supportant l'un des joueurs. En ce qui concernait Peter il ne lui manquait que la banderolle "go jamesie go!" pour qu'on ne s'y croit pas. Ou bien la tenue de pom pom girl avec les pompoms tous moches. M'enfin fallait pas abuser non plus, hein. La réplique de Servilus n'eut cependant pas vraiment pour effet de faire sourire Peter. Qu'est-ce qu'il venait encore raconter, celui-là. Ouais ouais, il avait pas tellement apprécié. Que voulez-vous, c'est un gars, les gars tiennent à leur virilité (oui, si, doit bien y avoir un soupçon de virilité qui se promène quelque part chez Peter... en cherchant bien). Son regard se détourna de son reflet (ce n'était pas comme si c'était un exercice vraiment compliqué étant donné ce que la vision de son reflet avait tendance à évoquer chez lui - à savoir un tas de complexes) pour se tourner vers Servilus. Pas de regard noir, cette fois. Pas de.. regard du tout, en fait, ses yeux étaient juste posés sur lui, c'est tout.

Il jeta un coup d'oeil à James. C'était certainement pas lui (Peter) qui allait répliquer un truc intelligent (et James alors?), il préférait le laisser faire, comme d'habitude. M'enfin, d'habitude, Servilus se contentait de cracher son venin sur James ou sur Sirius et il lui foutait une paix relative (en même temps, Peter croiserait Sevy alors qu'il est tout seul, il se contenterait de l'éviter soigneusement et puis c'est tout). De toute manière, qui pouvait vraiment se soucier de même songer à lui adresser quelques sarcasmes?
..Et pourtant, là, cette fois, ça le concernait aussi... Et c'était pas pour autant qu'il voyait vraiment quoi dire. Nan parce qu'un "naaan même pas vrai d'abord" ça craint carrément et ça met complètement le doute, un "va brouter chez les crapauds-buffles", c'est relativement pareil, un "mon caleçon il est bleu, d'abord!" c'est tordu, comme réponse, "tu sais où tu peux te le mettre ton caleçon?" c'est vraiment pas distingué, et "et ta soeur?" c'est débile. En plus Servilus avait pas de soeur. À sa connaissance. De toute manière, le temps qu'il réfléchisse, Sevy et James en seraient déjà à leur je sais pas combientième réplique alors tu parle d'une initiative!

Don en gros, Peter fit comme à son habitude... C'est à dire rien. Ouais, je sais, il apporte la substance meme de ce rp, sans lui et sa locacité, sa capacité d'action à toutes épreuves, ce rp n'aurait même pas lieu d'être. Chaque intervention de Peter Pettigrow dans ce sujet lui apporte une profondeur (au sujet) et ouvre la porte à de considérables possibilités d'actions et de répliques, l'insufflement d'une grande inspiration pour tout rpgiste. Bon, j'arrête.
Mon rp pour les nuls, résumé en quatre mots : Peter ne fit rien.

Messages : 36 Date d'inscription : 09/07/2009

Tourner la page ? Il en avait de drôles. La couleur du caleçon de Servilus resterait une anecdote épique et se transmettrait sans doute à travers les âges. Même son (stupide, martyr et inutile) rejeton en aurait vent (mais ça c'était une autre histoire). Et c'était tellement drôle de rabâcher cette vieille anecdote encore et encore jusqu'à ce que Servilus pète tellement un câble qu'il en vienne à causer sa mort et finisse par martyriser pendant six longues années sa progéniture.

Le bref instant que laissa filer Servilus était de mauvaise augure. Le calme avant la tempête ? Quelle crasse allait-il encore lui sortir ? Une qui faisait totalement insulte à la virilité des Maraudeurs apparemment. Et c'est fou ce qu'il restait fixé sur Sirius. A croire qu'il lui en voulait toujours pour ce léger petit incident dans le passé. C'est dingue ce qu'il était rancunier Servilus. Pourquoi tant de haine, c'est pas comme si quelqu'un avait essayé de le tuer... (et de toute façon, qui lui avait sauvé la vie ? Quelle ingratitude...).

Et visiblement, ce n'était pas Peter qui allait défendre leur honneur. Pendant un dixième de seconde, James s'était demandé si Peter avait eu l'intention de répliquer quoi que ce soit. Et apparemment pas si on s'en fiait au regard vide qu'il venait de poser sur Servilus, signe qu'il attendait tout simplement la suite (et le pop corn, il est où ?). Le contraire aurait été étonnant. Mais il avait une bouche, quoi enfin ! Enfin s'il avait fallu attendre qu'il ait répondu quoi que ce soit, le déluge serait déjà arrivé. Et puis à la réflexion, c'était aussi bien qu'il ne dise rien. Sa réponse aurait pu être effrayante de bêtise (comme si les siennes à lui ne l'étaient pas suffisamment). D'accord, Peter n'était vraiment pas brillant en matière de joute. L'était-il pour quoi que ce soit d'autre, d'ailleurs ? Enfin peu importe. Ce n'était que détail. De toute façon, James se considérait déjà suffisamment brillant pour deux personnes (voire une dizaine de personnes). Peter avait la modestie et l'aptitude de la fermer pour compenser. Vous voyez ? Parfait équilibre chez les Maraudeurs. N'empêche qu'il aurait été curieux de savoir ce qui se serait passé si Peter venait un jour à croiser Rogue malencontreusement seul. Il aurait sans doute fini en pâté. On aurait plus jamais vu Peter. Sans doute. Enfin bref, toujours est-il qu'il fallait en revenir à sa virilité bafouée. Et la sienne avait un ego considérable (de toute façon, même ses pieds avaient un ego, alors c'est dire).

- Tu m'as l'air très au courant des pratiques qui se font ici... Habitué des lieux ?

Nope il n'était pas du tout en train de creuser sa propre tombe (...). (De toute façon, James voulait un caveau). Et quand bien même l'aurait-il fait, il ne s'en serait guère rendu compte. N'empêche qu'avec tout ce tapage verbal sur la tronche, quelques images très déplaisantes venaient de lui traverser l'esprit. Cette conversation était on ne peut plus raffinée.